Petit lexique rugbystique


Lexique  Expressions


Au football, vous avez mis un peu de temps à comprendre le pourquoi-comment des corners, penaltys et autres hors-jeu. Comme au rugby, c’est un peu plus compliqué, on vous a mâché le travail. Voici quelques mots et expressions que l'on peut entendre:


En-but : c’est la partie du terrain qui se trouve derrière la ligne de but adverse.


Essai : la joueuse réussit, après acharnement, à mettre l’essai lorsqu’il pose le ballon derrière la ligne d’en-but adverse. Pour que l’essai soit retenu, il doit l’aplatir au sol. Un essai rapporte 5 points.


Transformation : dès qu’il marque un essai, le joueur a la possibilité de le transformer. C’est-à-dire, de faire passer le ballon entre les poteaux (ou perches) adverses, au-dessus de la barre transversale. Pour cela, soit le joueur place le ballon sur un tee, une coupelle qui le surélève, et le frappe au pied. Soit il effectue un drop en lâchant le ballon au sol et en le frappant au rebond. Une transformation rapporte 2 points de plus.


Drop : il est utilisé pour transformer une pénalité, mais aussi en cours de jeu. C’est également le geste qui permet d’engager le match.




En-avant : Et oui le rugby est un sport un peut particulier, on fait les passes à l'arrière! D'ailleurs si le joueur passe le ballon à un équipier qui se trouve devant lui, par rapport à la ligne d’en-but et non pas derrière. C’est une faute, sanctionnée par une mêlée.




Mêlée : les huit avants de chaque équipe se regroupent les uns contre les autres, en pack. Le ballon est engagé dans la mêlée par le demi de mêlée. Le talonneur de chaque équipe va chercher à ramener le ballon vers l’arrière. Tant que le ballon est dans les pieds du troisième ligne, la mêlée n’est pas terminée.


Maul : les équipiers protègent le porteur du ballon en formant un bouclier humain.





Pénalité : c’est la conséquence d’une faute commise au cours du jeu. L’avantage revient à l’équipe adverse, qui récupère le ballon et le place sur un tee, comme pour transformer un essai, tente de le faire passer entre les poteaux, au-dessus de la barre transversale. Une pénalité réussie rapporte 3 points.


Plaquage : Ce mot vous rappelle votre premier amour de vacances vous annonçant un soir sur la plage que tout est fini entre vous et que maintenant , il sort avec votre meilleure amie Jennifer... Bon ! Eh bien,d’une cer-taine manière, vous avez expérimenté le plaquage ! Eh oui,un « bon » plaquage est souvent douloureux au corps et au cœur pour celui qui le subit.Il est pourtant essentiel au rugby,et c’est même un geste très technique. Il consiste à faire « tomber » l’adversaire pour qu’il lâche le ballon. Le plaqueur doit ceinturer le plaqué aux jambes ou à la taille.Cette action spectaculaire ne manquera pas de provoquer chez vous des cris mêlant effroi et admiration... m a i s surtout d’effroi lorsque vous vous rendrez compte que l’homme à terre et complètement sonné n’est autre que le vôtre ! Si le plaquage est une figure imposée presque artistique, certains dérivés sont interdits, car très dangereux : le soleil, la manchette ou la cravate, notamment.


Ballon : Qui a eu cette idée folle d’inventer un jeu (mais vous savez maintenant que c’est un Anglais !) avec un ballon ovale, aussi maladroit qu’imprévisible ? En effet, un ballon qui ne roule pas correctement ne sert à rien, me direz-vous... Le rugby serait si simple avec un ballon rond ! En fait, le ballon était à l’origine relativement sphérique (une vessie de porc,beurk !), mais, à force de subir des pressions diverses et variées (ce sport est un peu violent !), son aspect prit une forme de plus en plus... ovale. C’est un peu la théorie de l’évolution appliquée au rugby !

La forme du ballon d’aujourd’hui est due à un certain Gilbert. Gilbert est d’ailleurs devenue la marque de référence des ballons de rugby ! Finalement, ce ballon a quelque chose d’émouvant. On s’attendrirait presque quand il s’échappe de mains aguerries et puissantes tentant de le saisir... On s’émouvrait aussi en voyant 30 mecs à l’instinct de mère poule, prêts à tout pour défendre cet œuf de cuir dont la fragilité des trajectoires rend le jeu si captivant et sa maîtrise si magique ! "







 Touche : comme au foot, il y a touche dès que la balle sort des limites latérales du terrain. Et donc, remise en jeu. Les joueurs de chaque équipe doivent former deux lignes, face à face, à 5 mètres de la ligne de touche. C’est l’équipe qui joue le ballon qui décide du nombre de joueurs. Celui qui remet en jeu lance le ballon dans le couloir qui sépare les deux lignes.